Françoise LUCIANI

Fiche d'identité

portrait de l'artiste francoise luciani sculpture carton et papier chez artmourier.com
Françoise LUCIANI
Nationalité : Française
Pays de résidence : France

Biographie

Françoise Luciani est une artiste plasticienne née en Bourgogne.
Son œuvre est caractérisée par l’utilisation du papier et du carton.
Son attrait pour le papier vient de son enfance ; elle rangeait soigneusement par couleur tout ce qu’elle trouvait dans son entourage.
Après des études en arts appliqués qui l’amènent dans un premier temps à se tourner vers le graphisme, elle garde toujours à l’esprit cette volonté de créer avec la matière papier. L’abstraction géométrique, la sobriété des formes arrivent comme une évidence et s’imposent à elle comme une porte ouverte sur l’art et la création, un champ de recherche infini ouvert depuis le début du XXème siècle.

« Explorer la problématique du découpage de l’espace ».

La ligne est un champ de création qui habite inexorablement son temps. Elle aboutit toujours à un principe constructif, un jeu visuel symétrique ou optique. Elle a choisi de la mettre en œuvre avec des constructions en découpes de papiers. Matériau de prédilection pour la planéité des couleurs, la multitude de texture et pour multiplier toutes les possibilités de créations de rythmes. Le papier est découpé, superposé, décalé, inséré, ordonné, collé. Il demande de l’exigence, de la rigueur. C’est un cheminement radical vers l’équilibre et l’intuition.

Les « constructions » de Françoise Luciani, texte de Pierre Souchaud

L’art de Françoise Luciani est dit « construit » en référence à sa très orthogonale rigueur « géométrique » et pour employer un terme qui réunit les qualificatifs d’abstrait,  concret et non-figuratif.

Ici, en effet,  le plaisir esthétique  semble venir  d’abord de la  précision extrême d’un savoir – faire unique car inventé par l’artiste et pour elle. Il naît aussi de l’étonnante  maîtrise d’un travail de découpage et de collage d’une grande délicatesse, comme expression la volonté d’ architecturer un rapport au  monde et d’y mettre de l’ordre en trois dimensions.

Mais il y a aussi cette quatrième dimension que constitue l’ appréhension  sensible et sensuelle du matériau utilisé, de ses textures, ses couleurs, ses reflets, ses brillances,  ses matités, ses transparences vertigineuses et ses agencements labyrinthiques.

Ainsi, liberté intuitive et radicalité du geste autant que  du propos, s’y conjuguent-elles au mieux ,  pour qu’apparaissent un rythme, un souffle et une sorte de lumière kaléidoscopique émanant de ces  œuvres rêvant  de clarté, d’harmonie  et d’équilibre pour notre terrestre existence.